Douce, douce vengeance      Jonas Jonasson 

Je ne sais pas si on peut appeler ça un nouveau courant littéraire, puisque c'est un genre qui existait déjà, avec entre autres, Pierre Daninos (« Les carnets du major Thomson »), Pierre Dac et tant d'autres, mais nous voyons depuis quelques années surgir de nouveaux romanciers qui ont choisi une littérature humoristique. Je peux citer, par exemple Romain Puertolas et son « Extraordinaire voyage du fakir qui est resté coincé dans une armoire Ikea » et ensuite « Les nouvelles aventures du fakir au pays d'Ikea », « Revive l'empereur ». Il y a aussi Sophie Hénaff, moins connue mais qui le mérite pourtant avec sa brigade de police de bras cassés dans « Poulets Grillés », « Rester groupés » et « Arts et décès ». On peut citer aussi Hannelore Cayre avec sa « Daronne ». Et il y a aussi, pour moi, la vitrine de ce mouvement, Jonas Jonasson. Je pense que tout le monde ou presque a déjà lu « Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire ».

Son dernier roman s'intitule « Douce, douce vengeance », et pour moi c'est probablement le plus drôle. Il y a une galerie de portrait truculente avec par exemple Ole Mbatian le jeune homme-médecine massei qui a croisé Irma Stern peintre expressionniste sud-africaine (1894-1966), le reste n'est que fiction.

C'est l'histoire d'un « colérique » qui se marie par intérêt, divorce en excroquant son épouse, essaye de tuer son fils né d'une aventure avec une prostituée. Mais un jour, l'ex épouse et le fils font appel à l'entreprise « Douce vengeance SA » pour châtier le coupable et là tout s'emballe....

Ce livre est burlesque mais il m'a fait sourire et même rire seul. Mais attention ce n'est parce que c'est un livre drôle que pour autant ce n'est pas un livre bien écrit... A mettre entre toutes les mains, bonne humeur garantie.

Écrit par le Daddy

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