Glen Affric                      Karine Giebel

Je vous ai tous laissé sur votre faim après ma dernière chronique « Chambres noires » de Karine Giebel. Je n'arrive pas à ouvrir toutes les lettres de fans me réclamant des chroniques mais « Glen Affric » est un gros et GRAND livre, gros parce que 762 pages GRAND parce que BEAU, alors il méritait bien que je me penche sur son cas.

L'histoire se déroule en France à Grandviller, à une époque contemporaine.

Trois personnages centraux : Mona la mère, courageuse et protectrice. Léonard dit Léo le triso, Léonard le batard, le grand costaud avec un cerveau d'enfant de 5 ans (âge auquel Mona l'a trouvé un 6 novembre dans un fossé), victime facile des apprentis persécuteurs. Et Jorge le grand frère en « voyage » à Glen Affric en Ecosse depuis 16 ans.

Autour d'eux, on peut citer Sacha l'ébéniste, Vicky la petite amie, Angélique et son oncle Maréchal, Nanoush le Gitan ...

C'est un livre sur la dureté de la vie qui peut être très injuste, un livre sur l'univers carcéral, sur le pardon, sur la bêtise humaine, sur l'amour.

On y retrouve des allusions revendiquées à Steinbeck et son ouvrage « Des souris et des hommes » où les deux héros se prénomment Georges et Lennie et ici Jorge et Léonard dit aussi Lenny...

J'y trouve aussi des allusions au film « La ligne verte » et donc aussi surement à Stephen King l'auteur originel.

Mais on retrouve surtout la patte de Karine Giebel, son écriture intense, émouvante, terriblement humaine mais aussi terriblement noire.

Je ne veux pas en dire plus pour ne pas en dévoiler trop mais sachez chers lecteurs et chères lectrices que ce livre est certainement mon coup de cœur 2021 et qu'il ne laissera personne insensible.

Je le conseille à tous mais prévoyez un peu de temps car une fois accroché-e on a du mal à le reposer et surtout comme avec les livres de Karine Giebel prévoyez quelques mouchoirs. 

Écrit par le Daddy

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