Henri Lœvenbruck

« -Eh Daddy, ce serait bien si tu prenais un peu d'avance pour tes chroniques.

-Ok mais j'ai décidé d'innover, je vais faire une chronique sur un auteur et non pas sur un livre, ça te va ?

-Oui mais qui va encore se taper tout le boulot sur Instagram et sur le site du blog ?

-Toi ma chérie...

-Ok vas-y. »

Voilà voilà, me voici face à une page blanche et un défi compliqué.

Déjà quel auteur ? Un que je connais ou crois bien connaitre : Pierre Lemaitre ? Olivier Norek ? Franck Thilliez ? Karine Giebel ? Non je me lance et choisis Henri Lœvenbruck.

Oui c'est un bon choix, et en plus il ne me reste à lire de lui que la saga Gallica, Le Testament des siècles et le Syndrome Copernic.

Ma rencontre avec Henri (j'espère que s'il me lit, il ne se vexera pas de mes familiarités), s'est faite il y 3 ans. Premier livre, premier coup de cœur, « J'irai tuer pour vous », l'histoire de Marc Masson, breton comme moi, agent secret comme moi, bref plein de points communs (« -Daddy tu as oublié un peu frustré... »)

Deuxième livre, « Nous rêvions tous de liberté », alors là énorme coup de cœur, un livre qui se classe dans mon top 5 avec « Martin Eden », « Des souris et des hommes », « Le grand pouvoir du Chninkel » et « Entre deux mondes ». C'est l'histoire de Hugo dit Bohem, jeune homme paumé en quête de liberté avec ses potes. C'est un livre sur l'amitié vraie, sur la trahison, sur la soif de vivre, sur l'envie de vivre. Peut-être qu'un jour je tenterai une chronique mais pour le moment je ne m'en sens pas capable tant le livre est important pour moi.

Troisième livre « Le loup des Cordeliers » dont j'ai déjà écrit une chronique sur l'excellent blog Lennaden (https://lennaden4.webnode.fr//).

Quatrième livre « L'Apothicaire » et là je commence à me poser une question : qui est Henri Lœvenbruck ?

Les deux premiers livres me font penser à un auteur de polar, les deux autres à quelqu'un d'autre. Pour « Le loup des Cordeliers », « Le mystère de la main rouge » (chronique aussi sur le blog) nous avons à faire à un auteur féru d'Histoire car elle se déroule en même temps que notre histoire. L'écriture est plus recherchée, bref j'ai l'impression de lire quelqu'un d'autre. Pour « l'Apothicaire », c'est encore plus vrai, c'est un roman philosophico-policier, drôle de terme mais je n'en trouve pas d'autre. Nous avons l'impression de lire un roman du Moyen-Age, non pas à cause du contexte mais de l'écriture et ça m'intrigue. Avons-nous affaire à un vieux prof de français qui s'amuse en écrivant de manières différentes selon les époques du livre ?

Ensuite le Cycle de la Moïra, et là c'est un cycle de Fantasy (en fait les premiers livres écrits par Henri) et on a l'impression de lire du Tolkien. Bien sûr, l'élève n'a pas dépassé le maitre mais il n'a pas non plus consacré sa vie à une seule œuvre (je considère que l'abondance de ses livres n'est en fait qu'une œuvre magistrale).

Pour finir, j'ai lu les « Ari Mackenzie » , et là on revient au polar pur et dur.

Alors Lœvenbruck caméléon de l'écriture ? Oui je crois qu'il peut tout écrire.

Je fais donc appel à mon ami Google pour en découvrir un peu plus sur l'auteur : NON ce n'est pas un prof s'essayant à toutes sortes de styles c'est un ROCKEUR... Et là pour moi tout est dit, il n'a pas de style, il les a tous et je crois que cela l'amuse. Pour moi c'est Bohem en plus soft, un bon vivant fidèle en amitié qui profite de la vie et écrit comme bon lui semble avec son cœur et ses tripes. Henri c'est le bon copain truffé de talents.

Henri, si tu passes par Brest un de ces jours, contacte moi on ira prendre une ou deux bières dans un bistrot où l'on passe de la bonne musique.

 Écrit par le Daddy

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