Sans passer par la case départ Camilla Läckberg 

Je n'explique plus mon amour pour les romans de Camilla Läckberg, alors pour continuer d'entretenir mon image de « fan number 1 » il fallait bien que je lise son dernier ouvrage Sans passer par la case départ. Loin des petits pavés auxquels je suis habituée, ce roman fait seulement 82 pages, alors autant vous dire qu'on a plutôt intérêt à rentrer vite dans l'histoire.

Ce bouquin met en scène 4 jeunes adolescents tous autant torturés les uns que les autres. Membres de la haute société suédoise, ils se retrouvent pour fêter le Nouvel An ensemble, plus par habitude que par une réelle volonté de partager ce moment ensemble. On le comprend rapidement, ce sont des adolescents écorchés par la vie mais surtout par les différents comportements de leurs parents. Quoi de plus ironique que de passer cette soirée du Nouvel An dans la maison voisine de celle où sont justement leurs parents.

En tombant rapidement dans les affres de l'alcool, ils décident de se lancer dans une partie de Monopoly pour le moins non conventionnelle puisque cela tourne au fameux « Action ou Vérité ». Toutes les limites sont franchies les unes après les autres au cours de la soirée, jusqu'à l'implosion : nos ados finissent par se confier et révéler l'objet de leurs souffrances aux autres. Enivrés, brisés, avides de vengeance, iront-ils jusqu'à commettre l'irréparable ?

Certes, on rentre directement dans cette histoire avec cette partie de Monopoly où tout est permis, permettant aux personnages de se confier petit à petit. Cependant, je l'ai trouvé trop court et je pense que les mystères autour des adolescents auraient mérité d'être plus développés. Pour autant, je suis encore une fois tombée sous le charme de la plume de Läckberg, alors je vous recommande de lire ce dernier ouvrage ! 

Écrit par Valentine

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